Mon combat contre les acouphènes

Mon combat contre les acouphènes

L' AOTAL

 

"Un remède anti-alcoolique

soignerait les sifflements d’oreilles.

Bon plan pour ceux et celles qui ont les oreilles qui sifflent. Ou qui tintent. Ou qui bourdonnent. Bref, qui ont des « acouphènes ». Ces bruits parasites empoisonnent, paraît-il, la vie diurne et nocturne de 3 millions de Français (et 12 millions d’Américains) ! Et on ne sait pratiquement pas les soigner.

Or, des chercheurs de l’Université Fédérale de Rio de Janeiro (A.A. de Azevedo et R.R. Figueirido) viennent de présenter une étude clinique sur l’effet positif d’une molécule, l’acamprosate (ou calcium acetylhomotaurine, proche de l’homotaurine, un acide aminé, une des « briques » de notre viande vivante, et aussi une substance active dans le cerveau). Or, cette molécule est commercialisée depuis quelques années comme traitement de fond contre l’alcoolisme.

Où est le rapport ? Comment ils ont fait le lien ? Mystère. Doit-on y croire ? Les avis sont partagés (l’étude porte sur seulement 50 patients, et il y a déjà eu par le passé de fausses bonnes pistes médicamenteuses). Cela dit, l’acamprosate donne des médicaments bien tolérés, nous disent les spécialistes de l’alcoolisme.

Alors pourquoi ne pas essayer ? Un tuyau : la molécule est en vente sous le nom de Campral aux Etats-Unis, et en France sous la marque Aotal. C’est sur ordonnance, mais votre généraliste favori, après consultation de son Vidal, se fera un plaisir de vous rédiger la bafouille. Posologie : un milligramme par jour, en trois prises, pendant 3 mois. "

 

 

 



26/10/2010
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